Au nom de Dieu le Miséricordieux plein de miséricorde

Entre le flux divin et le reflux de la mer

J’aimerais tant que mon cœur éprouve continuellement ce flot lumineux venant des cieux

Cette arrivée massive et soudaine, paraît-il, que seuls ceux ayant une existence recluse,

Une vie retirée du monde mais rattachée à Dieu, peuvent, par la grâce de l’Éternel, ressentir.

Je pense à ces vagues infinies et infiniment entêtées venant heurter sans relâche le littoral

Ayant comme trilogie obéir, fendre et séparer le bien du mal sur l’unique thème clivage.

Quand est-ce que la société comprendra qu’elle ne pourra pas toujours s’obstiner dans ses escamotages ?

Entre le flux divin et le reflux de la mer j’écris, je pense, je m’étourdis mais je regarde.

Oui, je contemple d’un regard amusé, étonné parfois, iceux qui ne prennent garde

Tout en évitant que mon cœur ne fonde dans la bouderie mais dans ce monde initiant rêveries.

Je suis un bourgeois pauvre, solitaire  mais convaincu qu’entre le flux divin et le reflux de la mer

Se trouve la voie du repos éternel ; en trois mots et en une conception populaire, le triomphe éternel.

J’entraîne mon cœur à battre sous les plus mirifiques noms du Créateur si renié dans ces milieux séculiers.

Je sens et ressens dans mes veines non plus les chas d’antan, mais le ruissellement du fluide de la foi.

Ainsi refluent les impuretés acquises durant cette courte vie et que j’expulse sans relâchement, ma foi.

A quoi bon chercher l’ivraie si la rime a bonne optique? A quoi bon chercher la stabilité lorsqu’on vit entre le flux divin et le reflux de la mer ?

Cheick Salih Sanoko

C.S.S.

Poète de Dieu